À propos de l’Indonésie :
Cette semaine, nous commencerons par l’Indonésie. Archipel composé de quelques milliers d’iles, l’Indonésie est reconnue depuis très longtemps comme un eldorado du surf. Des vagues world class, connues du monde entier et maintenant surpeuplées, des îles peu voire inexplorées, des reefs et des fonds marins magnifiques (malgré une dégradation notable ces dernières années), et un cout de la vie très faible. Ce qui différencie l’Indonésie de nombreuses autres destinations tropicales idylliques ? Sa situation géographique. Située au Sud de l’Asie du Sud Est, l’Indonésie ou du moins certaines îles de l’archipel comme Sumatra, Java, Bali ou encore les Mentawaii sont directement exposées sur l’Océan Indien, avec des milliers de kilomètres de littoral exposés Sud-Sud-Ouest. L’archipel reçoit donc swell sur swell durant l’hiver Austral (ie. Avril/Octobre) en provenance de l’Antarctique. Ces houles parcourent plusieurs milliers de kilomètres avant d’atteindre l’Indonésie, gagnant en période tout au long de leur voyage. Il n’est donc pas rare de surfer des swells de 20 secondes de période, qui s’enroulent parfaitement et à perte de vue sur les récifs Indonésiens. Alors qu’autant de période n’est rarement bon signe sur les beachbreaks français, la configuration de la plupart des spots est idéale pour recevoir de tels swells. La péninsule de Bukit à Bali, allant d’Uluwatu jusqu’à Dreamland en passant par Padang Padang en est l’exemple parfait.
Pierre Louis Costes in Bali from RIRAW tv on Vimeo.
On se souvient encore des vidéos de Pierre-Louis Costes à Bali, qui fracasse, entre autre la vague de Padang Padang. Mais de nos jours, entre la foule de surfer et le niveau au pic, la vague n’est plus accessible à tous, et le voyageur lambda est contraint d’aller chercher son bonheur ailleurs. Au vu du développement express du tourisme et du surf sur l’île, on a tendance à penser que c’est une bonne chose et qu’il est bon de mettre le cap sur un destination plus exotique. Impossible de ne pas penser à la baie de Watu-Karung, abritant la gauche et la droite les plus filmées pour des parts de bodyboard en Indonésie, ou encore ces vagues du Sud de Sumatra, que Pierre-Louis Costes surf dans sa dernière vidéo : « WALUR ». « Cette partie de la côte Indonésienne abrite un nombre de vagues incroyables pour le bodyboard, dont beaucoup n’ont certainement pas ou peu été surfées si on continue vers le Nord. L’Indonésie est clairement dans mon top 10 des destinations pour un trip free-surf. Hâte de retourner cette année en Indonésie avec tout le team, en espérant scorer un gros swell. » complète PLC.
Pour le reste, le but de cette série de blog n’est pas de dévoiler la localisation exacte de spots pour l’instant méconnus. On vous laisse donc la responsabilité de chercher votre prochaine destination sur l’archipel, en fonction de votre temps et de vos envies, sachant qu’elle abrite désormais des resorts parmi les plus luxueux et des « homestay » basiques comme on les aime.
PS : Mention spéciale pour les warungs locaux et les sauces bien épicées.
Au niveau du matos :
Board: L’eau est chaude en Indonésie et varie en général entre 22°C et 30°C. On recommande donc du PP, Stringer, Mesh. Si votre board est montée sur stringer ISS, on vous conseille même d’emmener un stringer ISS Carbon Flex pour les jours les plus chauds.
- Palmes: Vous dépensez moins d’énergie en eau chaude et pouvez-vous permettre d’utiliser des palmes à la voilure rigide voire très rigide. Notre choix : Stealth S2 (40% OFF) ou Vulcan V2.
- Leash: Le Pride Pin System qui vous permettra de ranger votre planche en 2 secondes sans marquer le deck de votre board. La technologie « stretch fit » de PLC est d’un confort absolu même torse-nu.
- Boardbag: Pride Travel Boardbag : Un des seuls boardbag avec une armature horizontale. Plus pratique à faire rouler dans les aéroports puisqu’il reste bien rigide avec une board à l’intérieur. Peut contenir jusqu’à 4 boards ou seulement 2 et tout le reste de votre équipement/garde-robe.
- Accessoires: L’eau chaude ramollit la peau et peut accélérer la naissance de coupure dues à la friction des palmes sur votre peau. On vous conseille d’emmener une paire de chaussons courts au cas où. Et bien sur des attaches palmes histoire d’éviter de laisser 1kg de latex à la dérive dans un océan déjà bien assez pollué.